lundi 16 mars 2009

à propos de Comportement, de Biologie et de Causes

Qu’est-ce qui cause les maladies et la souffrance mentale ?
L’environnement, l’histoire, la biologie ou la génétique ?
Le débat n’est pas prêt d’être clos. La manière dont nous abordons la question est elle-même importante. Nous publions ci-dessous un court article de Kelly Wilson extrait de sa page Facebook qui présente de manière claire et succincte le point de vue du comportementalisme profond. Notre espoir est qu’à la lecture de cet blog vous contribuerez d'autres points de vue venant peut-être d’autres perspectives ou traditions - ou même de vos propres observations – afin de faire de ce blog un lieu d’échange et de confrontation vivant.
Benjamin Schoendorff

_______

L’analyse du comportement est basée sur l’idée que le comportement est le produit du contexte historique immédiat. Cette position n’ignore pas les anomalies biologiques ou génétiques en tant que causes. Mais simplement elle ce concentre sur l’analyse des causes contextuelles. Vraisemblablement, même quand les causes biologiques sont tout à fait claires, comme dans la trisomie, les causes contextuelles sont importantes pour faciliter l’apprentissage et une vie valable. En fait, l’histoire des interventions psychologiques est encombrée d’exemples où les difficultés biologiques, y compris la trisomie, étaient considérées comme imposant de plus grandes limites sur la vie et l’apprentissage que n’était réellement le cas. En vérité, la seule façon que nous avons de connaître les limites imposées par la biologie est d’explorer l’impact du contexte. Quand nous étudions les déterminants biologiques potentiels de difficultés comme la dépression, la psychose, et l’anxiété, a priori, nous ne connaissons tout simplement pas les limites que nous imposent la biologie et la génétique. Il y a là une certaine malléabilité. Combien ? C’est un sujet d’investigation empirique. Kelly Wilson (image Rémi Schoendorff)

Aucun commentaire: